Quelques poésies d'un passé lointain...
Le ciel bleu (2004)
Regarde le ciel bleu
Au lieu du nuageux,
Il t’enseignera l’espoir
Quand tu seras en plein désespoir.
Il te dira « VIE »
Il te dira « AIME »
Et te dira sourie
A tout ceux qui t’aime.
Ce sera plus facile.
La vie sera plus belle.
La vague de l’oublie (2005)
En 2004 cela s’est passé,
Et toute ma vie je m’en souviendrai.
Ce n’est pas si loin d’aujourd’hui
Et c’est pour cela que je l’écris.
Car, j’ai peur que vous l’oubliiez
Et que vous n’en parliez plus jamais.
C’était le 26 décembre 2004,
Le jour où le tsunami a tout détruit.
Le tsunami a tout ravagé
Mais si peu se sont levés
Bien sûr on dit toujours :
« Ça ne m’arrivera pas ! »
Mais essaie d’y aller un jour
Toi, là-bas,
Au milieu de cadavres,
D’eau et de décombres.
Et tu verras,
Et tu comprendras.
Le tsunami ravage tout
Et ne laisse qu’un grand trou
Puis ce fut la mort du pape
Et les médias ont oubliés le Tsunamis
Certes, c’était un homme de bien,
Mais comparé à tout les autres ce n’est rien…
Je ne sais pas ce qu’il faut faire
Pour vous aider dans votre peine,
Et pour soulager la tristesse
Qui s’est accumulée au fond de votre cœur.
Le tsunami ravage tout
Et ne laisse qu’un grand trou
Chacun dans cette histoire,
A perdu quelque chose de tragique.
Pour certains c’est la vie,
D’autre la mémoire.
Beaucoup de personnes
Resteront hermétiques
A cette horrible histoire
Tandis que d’autres…
Le tsunami ravage tout
Et ne laisse qu’un grand trou
Te rends-tu compte
De ce qui s’est passé ?
N’aurais-tu pas honte
De ne les avoir aucunement aidés.
Mais voudras-tu te lever,
Toi qui vis dans l’abondance,
Pour aller aider,
Ceux qui sont dans la souffrance ?
Le tsunami a tout ravagé
Mais si peu se sont levés
23h45 (2006)
L’heure magique, féerique
Où tous les rêves deviennent possibles
La journée tirant à sa fin
S’offre une dernière folie
Qu’elle propose aux Hommes non endormis.
Un rêve (2006)
Dans la nuit, une lumière s’allume
Comme éclairée par la lune
Cette petite loupiote sous les toits
Nous éclaire toi et moi.
On est là tout les deux,
Assis côte à côte en amoureux
J’ai l’impression que cette nuit
Se prolongera toute une vie
Mais pourtant, quand la nuit s’éteint,
Cet amour vie sa fin.
Merci d’être là (2006)
Etoile, étoile
Toi qui brilles jusqu’au lendemain
Etoile, étoile
Du soir au matin
Etoile, étoile
Qui peut être déjà morte
Etoile, étoile
Je frappe à ta porte
Etoile, étoile
Tu brilleras toujours dans mon coeur
Etoile, étoile
Toi le témoin de mon malheur.
Je t’aime (2007)
Encore un jour qui passe
Tout se dégrade, tout se casse.
J’aurais aimée te le dire,
Mais c’est quasi impossible.
Et comme l’amour est un mystère,
J’voudrais t’le dire, crois-moi, je t’aime
Aujourd’hui tout est dit
Ta simple personne me suffit
Je t’aime, voilà c’est dit !
Je t’aime, et t’as dit oui
Encore un jour qui passe
Et depuis tout s’enlace
Nos cœurs et nos désirs
Font qu’un dès aujourd’hui
L’Amour, l’Amitié (2007)
L’autre soir sur la plage
J’aperçu deux coquillages.
Est-ce un effet de la pénombre ?
Je ne sais, mais dans cette atmosphère,
J’eu la vague impression
Que ceux-ci étaient en conversation.
L’un, ai-je cru deviner,
S’appelait l’Amitié
Et son compagnon n’était autre
Qu’Amour, le grand, l’heureux.
« Heureux ? Pas pour tous ! »
Avait comme hurlé Amitié dans la mousse
« Toutes les trahisons, les infidélités,
C’est moi qui les essuie avec mon cœur d’Amitié !
Sans moi, le monde serait tel
Un océan de larmes amères. »
« Mais l’Amour est tellement plus grand,
Plus beau, plus fort et plus puissant ! »
Avait clamé Amour avec force
Avant que cette vague de vérité ne l’emporte !!!
« Eh oui, dit l’Amitié, il ne sert a rien
De voir grand, de voir puissant
En oubliant la profondeur d’un véritable sentiment
De se gonfler, de s’élever alors qu’au fond, c’est fait de rien.